PECHE AU LAC DU BOURGET EN SAVOIE

Un projet 2024 qui me tenait à cœur : pêcher en bateau dans ma région (« natale ») le
plus grand lac naturel de France, le Lac du Bourget.
C’est sur ce lac que je jetai l’ancre, sur deux petites journées seulement.
Depuis Montpellier, il se trouve à environ 5h (remorque au cul de la voiture) de trajet.
Ca reste donc accessible pour des montpelliérains en quête de dépaysement total.
J’avais l’info de quelques spots bien précis à pêcher sur le lac : je remercie Will Sport
Fishing pour toutes les clés qu’il m’a transmis, ainsi que mes amis de la Fédération de
Pêche de Savoie et plus particulièrement Damien P, qui m’aura même fait plaisir en me
passant un coup de fil quand j’étais sur place. Merci les gars, vous êtes des pépites
précieuses !

J’arrive à la mise à l’eau à l’aube pour ne rien gâcher et suis agréablement surpris pour ne pas dire enchanté par la qualité de la mise à l’eau : bétonnée, avec un petit ponton flottant, franchement le top de ce qu’on peut trouver en France. Le parking est spacieux et bien organisé. Je remarque que les véhicules restent à côté des remorques « vides », ce qui dans l’Hérault ne pourrai être possible, trop de risques de vol.

Je passe la matinée solo à poncer la bordure jusqu’à m’éloigner des herbiers pour trouver la cassure et des pentes plus profondes. Pas une touche. Le décor cependant est superbe avec la vue sur la montagne du Chat, et les maisons impressionnantes du bord du lac.

Mon frère me rejoint vers 12h30, c’est là je prendrai la seule touche du weekend end en l’attendant se préparer… poisson décroché (j’ai pris le parti pris de ne pêcher qu’au bigbait ces deux jours, choix qui ne se révéla absolument pas payant… sans parler d’une mise en garde de ma tendinite à l’avant bras à chaque lancer… terrible ! Mais le Graal se recherche en persévérant, quitte à échouer…).

Météo instable et… première « saucée » du week-end. La température n’est pas froide, nous avons de la chance, et sommes bien équipés.

Un petit tour d’hélice plus tard et nous arrivons sur un spot bien connu des leurristes à cette saison (avec des conditions bien spécifiques). Nous pouvons admirer la fusion entre l’eau teintée de la rivière chambérienne et celle d’un bleu limpide du lac. Phénomène totalement atypique des grands lacs alpins.
Nous passons le reste de la journée à « poncer » la roselière, sans succès.

Jour 2 : je fais le choix de mettre à l’eau au même endroit, par facilité.
Comme la veille, mon frère me rejoint à sa sortie de travail vers 12h, et au lieu de partir du même côté qu’hier nous mettons le cap à l’opposé.
La météo est superbe, sans vent. Nous longeons la côte pour nous éloigner vers un environnement plus sauvage, choix commun. Quel paysage somptueux, quel enchantement. Nous croisons une barque de pêcheur et prenons rapidement la température auprès d’eux : la pêche est difficile, ils attendent encore l’apparition d’un brochet, chose qu’ils feront quasiment sous nos yeux quelques minutes plus tard (on peut dire qu’on leur a porté chance J). Nous  prenons note de leur emplacement, chose qui nous sera utile pour la suite de la journée.

Un pique nique vite avalé, au soleil, bien tranquille, sans vent, puis nous revenons sur nos pas.
Sur les bordures, quelques énormes chevesnes détalent à nous voir. On essaie d’en toucher un mais les bougres sont intelligents et furtifs.
La température nous rappelle que nous sommes en novembre, nous remettons veste et bonnet. Les températures changent vite sur le lac en fonction de l’emplacement du bateau et des conditions météo (vent, soleil, ombre portée des montagnes).

Un arbre immergé et première « cartouche » pour mon frère, un premier joli brochet. Nous sautons de joie, on l’attendait celui-là… Il en enchaina trois en une heure et demie de pêche, avec le même leurre, la même vitesse de récupération et le même type d’animation. Il avait trouvé le pattern déclencheur. Bravo Fraté !!

Et si certains curieux se demandent quel type de leurre a pu aussi bien fonctionner ce jour là, la réponse est en dessous. Comme vous le voyez, celui-ci ne s’est pas fait prier à chaque attaque, ils en voulaient vraiment…

Une belle réussite pour mon frère qui n’a pas pour habitude de pêcher en bateau…

Et un beau cadeau pour moi de nous voir prendre autant de plaisir à partager ces moments ensemble, car c’est bien ça qu’il faut retenir dans ce voyage en terre savoyarde, le partage dans des décors hallucinants et absolument grandioses…

Merci mon frère pour ce récital que tu m’as donné à domicile … mais ma persévérance et mon expérience auront aussi leur bons résultats… dans mon département cette fois-ci J

La suite au prochain article 😉

2 réflexions sur « PECHE AU LAC DU BOURGET EN SAVOIE »

  1. Bonjour Baptiste,
    Devant les résultats positifs de ton frère as-tu changé ton leurre pour rapprocher ta pêche à celle de ton frérot ou, au contraire, es-tu résolument resté sur tes choix ?
    Perso, après les 2 premiers brochets, j’aurais migré vers sa technique…
    Maintenant faut songer à rentrer… y’a un paquet de gamins qui trépignent d’impatience en attendant ton retour au bord du Lez et du Salagou !!!

    • Bonjour Patrick,
      Merci pour ton commentaire.
      Mon objectif premier était d’utiliser uniquement des leurres de grosses tailles pour pouvoir sélectionner des poissons records, malheureusement inactifs sur ces deux sessions. C’est la raison pour laquelle je n’ai rien testé d’autre. Quand on pêche avec ce type de leurre, c’est soit tout, soit rien… mais ça peut rapporter tellement gros que ça vaut le coup de s’attarder à essayer

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